26 février 2018
Gouvernance foncière Foncier Madagascar

Mieux comprendre les trajectoires des politiques foncières en Afrique de l’ouest et à Madagascar

Actualité

Les experts membres du Comité technique « Foncier & développement » ont organisé un atelier de partage et d’échange sur les trajectoires des politiques foncières en Afrique de l’Ouest et à Madagascar, du 15 au 19 janvier 2018 à Saint-Louis du Sénégal.

Cet atelier a réuni des délégations de huit pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal, Madagascar, Mali, Niger), composées de représentants de la société civile, de membres de l’administration foncière et d’experts-chercheurs, ainsi que des agents de l’Agence française de développement (AFD) et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) de Paris, Dakar et Abidjan, tous venus partager et débattre de leur analyse et de leur expérience des leviers et blocages au changement dans les politiques foncières.

Sous la coordination scientifique de Sidy Mohamed Seck (Université Gaston Berger – UGB) et de Philippe Lavigne Delville (Institut de recherche pour le développement – IRD) et avec l’appui du secrétariat technique et scientifique du Comité technique « Foncier & développement » (Aurore Mansion et Sandrine Vaumourin – Gret), il s’agissait d’initier une réflexion nouvelle, sur les déterminants du changement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques foncières et leurs questions connexes dans les pays. Ce travail s’est appuyé sur des communications écrites et orales commandées par un membre de chaque délégation, à partir d’un cadre et d’une grille d’analyse proposés par l’équipe d’animation.

Cet atelier constitue la première étape d’un travail plus large qui s’engagera dans les prochaines années, grâce à la nouvelle convention de financement que le Comité technique « Foncier & développement » devrait se voir accorder par l’AFD en 2018. Il s’agira en particulier d’appuyer des initiatives de différentes natures – dialogues et partenariats entre acteurs dans les pays, production de connaissances, etc. – portées par des alliances et des plateformes d’acteurs afin que les politiques prennent davantage en considération les problèmes des populations à la base, et plus particulièrement ceux des agriculteurs familiaux.

Sur ce chemin qui s’ouvre, l’atelier de Saint-Louis aura permis de stabiliser un premier cadre d’analyse sur les facteurs de changements et de blocages en politique, d’identifier des problématiques de travail communes entre les pays (enjeux de reconnaissance des droits et activités liées à l’élevage, décentralisation, blocages dans la mise en œuvre, etc.) et des moyens pour faire avancer les réformes. En un sens, commencer à faire vivre une communauté de pensées sur les politiques foncières en Afrique de l’Ouest et à Madagascar, que les futurs appuis du Comité technique « Foncier & développement » s’attacheront à renforcer et à accompagner.

Les premières conclusions et analyses issues de ces travaux nourriront une note de synthèse, à paraître très prochainement, sur le portail « Foncier & développement ».

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