Le programme pour le développement de l’agriculture africaine est-il mal parti ?

  • Pierre Baris
  • Éditeur : Éditions du Gret
  • Collection Etudes et travaux en ligne, 38
  • Langue : Français
  • Année : 2013
  • 34 p.
  • ISBN : 978-2-86844-292-5

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En 2003 à Maputo, les chefs d’États et de gouvernements africains s’engageaient à consacrer 10 % de leur budget national à l’agriculture et adoptaient le CAADP/PDDAA, le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine. Ce programme de l’Union africaine, mis en oeuvre sous la tutelle du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), avait pour objectif l’éradication de la faim et la réduction de la pauvreté grâce à l’agriculture.

Fin 2012, à la lumière de certaines interrogations soulevées par René Dumont dans son livre « L’Afrique noire est mal partie » paru il y a 50 ans, l’auteur tire un premier bilan de ce programme pour l’agriculture en Afrique dans le contexte actuel de tension alimentaire. Un bilan conduit davantage du point de vue du processus et de ses intentions que de ses résultats car les délais de mise en oeuvre sont importants et l’analyse de « ce qui est réalisé » est trop faiblement documentée.

Le CAADP/PDDAA a le grand mérite d’être un programme à l’échelle du continent. S’il a fortement contribué à remettre l’agriculture sur l’agenda politique, il reste toutefois encore beaucoup à faire pour mettre en pratique les différents engagements.

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