Le Gret a été invité à participer, le 28 mars à Dakar, à un atelier d’échanges sur les enjeux de la gestion intégrée des ressources en eau dans les pays membres du bassin du fleuve Sénégal (à savoir Sénégal, Mali, Mauritanie et Guinée). L’événement était organisé dans le cadre de la coopération institutionnelle entre l’Agence de l’eau Adour-Garonne (AEAG), l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et le programme Solidarité Eau (pS-Eau).
A cette occasion, l’Initiative Fleuve Sénégal, cadre de coopération regroupant six ONG (Ados, AVSF Geres, GRDR, Le Partenariat et le Gret) travaillant dans la vallée du fleuve et partageant des visions communes, a été présentée. Les premiers chantiers de l’Initiative Fleuve Sénégal doivent porter sur la cartographie des interventions et des outils de partage, l’identification des enjeux spécifiques des territoires et enfin, l’identification d’actions collectives possibles.
Le Gret a également pu présenter son projet de recherche-action sur la gestion intégrée des ressources en eau (Gire) mis en œuvre dans la zone des Niayes. Ce projet vise à construire une gouvernance locale de l’eau et à élaborer des plans locaux Gire dans trois communes. Pour ce faire, le projet s’articule autour d’un tryptique – partage d’informations, organisation et actions – parfaitement illustré par l’exemple de la mobilisation des acteurs du village de Mont Rolland pour une eau de qualité (tests puis plaidoyers auprès de gestionnaires) et pour un meilleur partage de leurs ressources en eau (collecte de données, concertation entre usagers).
D’autres présentations ont permis d’en apprendre davantage sur les stratégies Gire institutionnelles, mais aussi sur les enjeux de gestion des barrages de Diama et Manantali. De plus, ce projet s’est inspiré d’autres expériences de gestion de l’eau, comme au Mali ou dans la ville sénégalaise de Tambacounda. Enfin, des temps d’échanges ont permis d’affiner la compréhension et de nourrir des débats d’idées sur cette thématique en plein essor.
