02 septembre 2020
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Communs et gouvernance partagée – Renforcer la gouvernance et la gestion d’un périmètre agroforestier en RDC

Actualité

Suite à la signature d’une Convention programme établie avec l’Agence française de développement (AFD) en 2019, le Gret a engagé une réflexion sur l’approche par les communs dans une douzaine de ses projets. Nous vous présenterons tout au long de l’année ces différents projets, portant sur une variété de thématiques. Aujourd’hui : le projet Agroforesterie périurbaine dans le Haut-Katanga (APHK), en République démocratique du Congo.

Le projet APHK, lancé en 2019, accompagne le renforcement de la gouvernance et de la gestion d’un périmètre agroforestier de plus de 1 500 hectares en périphérie de la ville minière de Lubumbashi, à l’extrême sud-est de la République démocratique du Congo. Portant des objectifs conjoints de sécurité alimentaire et de lutte contre la déforestation, ce projet s’inscrit à la suite du projet Afodek, mis en place entre 2012 et 2017 sur des financements de l’Union européenne, et ayant permis la restauration productive de forêts claires dégradées.

Le périmètre agroforestier ciblé par le projet APHK est géré par la Centrale des associations du périmètre agroforestier de Kipushi (Capak), organisme regroupant dix associations d’exploitant·e·s agroforestier·e·s et comptant 130 membres. Chaque membre est engagé·e contractuellement vis-à-vis de la Capak pour mettre en valeur un lot de 12 hectares selon un système agroforestier prévoyant la plantation en association d’acacias, utilisés comme énergie de chauffage ou de cuisson, et de cultures vivrières.

Avec pour ambition l’autonomisation de la Capak, la Convention programme Communs accompagne l’animation d’une réflexion collective à l’échelle des associations membres de la centrale, afin de faciliter la gestion du commun que constituent ce périmètre en soi, mais aussi des services collectifs de gestion de l’eau, d’entretien des pare-feux et des pépinières. Cette démarche tend également à favoriser l’appropriation du territoire par les populations, et participe ainsi à la sécurisation foncière du site.

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