Le projet Adrao fait suite à 3 années d’intervention du Gret auprès de 40 coopératives maraîchères du Guidimakha, et plus de dix ans d’intervention de l’association mauritanienne Amad auprès des coopératives maraichères et des mini-laiteries du Gorgol et du Brakna. Dans ce cadre, le Gret et Amad ont accompagné ces groupements à renforcer leurs capacités productives, leur structuration interne et ont initié des actions de mise en réseaux et de mutualisation pour favoriser leur autonomie.
Fort des expériences précédentes, le projet Adrap permet de continuer à appuyer les groupements en renforçant les dynamiques d’échanges et de mutualisation au sein et entre les groupements, ainsi que leurs liens avec les acteurs des secteurs publics et privés dans une perspective de renforcer leur autonomie et leur pouvoir d’agir.
Il est mis en œuvre par le Gret au Guidimakha (communes d’Arr, d’Ajar et d’Ouloumbouni) et par Amad au Gorgol (Communes de Djéol, de Ganki, de Kaédi et de Lixeïba) et au Brakna (Communes de Boghé, de Debaye Hijaj et d’Hayré Mbar), pour une durée de trois ans. Il a démarré en septembre 2020.
Le projet Adrao est centré sur le principe de participation-action des paysans avec notamment des visites d’échange, de l’expérimentation paysanne, et des formation entre pairs. Les actions sont identifiées et déployées par les groupements, Amad et le Gret étant facilitateurs de ces dynamiques. Par ailleurs, il est prévu un ensemble de mécanismes spécifiques destinés à favoriser l’implication des groupements paysans dans l’orientation stratégique du projet, son suivi et l’évaluation des actions conduites.
Dans le cadre du projet, le Gret est responsable de l’ensemble des actions conduites dans le wilaya de Guidimakha, soit auprès d’une quarantaine de coopératives maraichères et d’une dizaine de groupement de culture pluviale et de décrue. Il fournit aussi un soutien technique et méthodologique à Amad. Cette association est chef de file du présent projet pour la première fois auprès de l’Union Européenne. Ainsi, le Gret l’appuie tant sur les méthodologies de diagnostic participatif, de mise en place d’actions centrées sur l’autonomisation des groupements, de suivi-évaluation et capitalisation que sur la gestion d’une subvention conformément aux règles de l’Union Européenne.
