Des innovations au service des irrigants

Analyse comparée de trois processus d'innovations institutionnelles au Cambodge, en Haïti et au Mali
Systèmes alimentairesCambodge, Haïti, et Mali
  • AVSF, Cedac, Crose, Cudes, Faranfasi so, Fonhadi, ISC, Gret, Iram
  • Études et rapports, Publication externe
  • Éditeur : Groupe initiatives
  • Langue : Français
  • Année : 2012
  • 32 p., Traverses n° 38

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La pérennisation des aménagements hydro-agricoles dans un contexte de transfert de gestion reste un enjeu considérable pour la sécurité alimentaire et le développement économique. Entre démantèlement des dispositifs publics de conseil et projets non durables se limitant trop souvent à dispenser quelques rapides formations, les irrigants sont alors bien seuls pour faire face à cet enjeu. Or les responsabilités à assumer sont nombreuses, complexes, parfois même hors de portée des paysans.

L’appui à l’émergence d’acteurs intermédiaires – ou le renforcement d’organisations existantes – comme structures de services est alors une voie intéressante. Pour autant il n’y a pas de modèle unique.

L’expérience du projet ASIrri au Cambodge, en Haïti et au Mali, présentée ici, témoigne que la mise en place de dispositifs de services aux irrigants est un processus d’innovations institutionnelles adapté à chaque contexte : organisation paysanne de services d’appui-conseil au Mali, faîtière d’organisations d’irrigants internalisant et mutualisant un dispositif de services en Haïti, ou centre privé – émanation d’une équipe projet – ouvrant sa gouvernance aux paysans au Cambodge.

En analysant ces trois processus d’innovations on retrouve des principes communs en matière de services, principes déclinés dans chacun des contextes. Par ailleurs ASIrri témoigne aussi que la conduite de ces processus d’innovations exige une ingénierie de projet particulière.

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