Développement participatif urbain au Cameroun – Tome 2 : Expliquer

Manuel des procédures et méthodes du programme Fourmi
  • Coordination : Isabelle de Boismenu & Christophe Hennart
  • Éditeur : Éditions du Gret
  • Collection Etudes et travaux, 15
  • Langue : Français
  • Année : 1998
  • 226 p.
  • ISBN : 2-86844-098-3

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FOURMI est un programme de développement urbain financé par la Commission des communautés européennes dans le cadre d’une convention signée en mai 1995 avec le gouvernement camerounais, pour une période de trois ans.

Le nom FOURMI (Fonds aux organisations urbaines et aux micro ­initiatives) symbolise le mélange de modestie, d’organisation et de persévérance nécessaires à l’ambition d’un tel programme, qui s’attaque à la précarité des conditions de vie des habitants dans les quartiers urbains démunis. Présent dans cinq villes du pays : Douala, Yaoundé, Bamenda, Bafoussam et Bafang, ce programme a permis la construction d’infrastructures urbaines, de ponts, de bornes-fontaines, de réseaux d’assainissement et de cases sociales.

Pour mettre en œuvre plus de deux cents projets, il était indispensable de disposer de règles claires. Ce manuel, destiné avant tout aux animateurs chargés d’aider les populations à monter leurs projets et à les mener à terme, présente des mémentos pratiques répondant aux questions qu’ils se posent sur le terrain.

L’expérience acquise au sein des quartiers est transmise sous la forme d’un guide. Des tableaux, présentant une vision simplifiée du cycle du projet, renvoient à un ensemble de fiches qui précisent les modalités d’application des procédures et apportent les explications opérationnelles nécessaires à leur exécution.

Le premier tome de la même publication sur le programme FOURMI, intitulé « Raconter. Le programme Fourmi », présente de façon vivante et imagée les résultats obtenus. Il fournit un exemple de ce que peut être en Afrique subsaharienne une construction institutionnelle durable.

Ces ouvrages, financés sur les crédits du Fonds européen de développement, ont été réalisés pour le compte du gouvernement camerounais et de la Commission des communautés européennes. Il ne reflète pas nécessairement l’opinion de ces derniers.

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