Dans la perspective de financer la réalisation des objectifs de la Convention sur la diversité biologique à l’horizon 2020, les mécanismes de financement innovants sont affichés comme une nécessité pour espérer surmonter le déficit actuel de ressources. Pour explorer les pistes permettant de combler ce manque, le MAE a commissionné une étude, qui a été réalisée par un consortium rassemblant le Gret, le Cirad et la Caisse des dépôt-Climat.
Le rapport examine 14 mécanismes de financement innovants, présentés sous forme de fiches, et discute de manière détaillée le potentiel de trois d’entre eux. Si certains mécanismes ne consistent qu’en l’orientation vers la biodiversité de flux de financement classiques, d’autres sont des instruments économiques de gestion de la biodiversité qui ont en commun de donner un signal-prix à la biodiversité. Peu d’entre eux ouvrent cependant la voie à la création de marchés et leur capacité de mobilisation de ressources additionnelles apparait limitée. Le rapport montre que c’est dans les instruments limitant les impacts sur la biodiversité des politiques sectorielles que les bénéfices les plus importants sont à rechercher.
