La démarche qualité dans le secteur de la transformation des céréales en Afrique, réflexions autour de la qualité sanitaire et l’emballage des produits

  • Broutin, Cécile
  • Actes et communications
  • Éditeur : Gret
  • Langue : Français
  • Année : 2005
  • 14
  • Rencontre professionnelle sur les céréales et légumineuses en Afrique de l'Ouest, Cotonou du 27 au 30 septembre 2005

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L’essentiel des activités de transformation des céréales en Afrique de l’Ouest est le fait de micro et petites entreprises. Leurs promoteurs ont des définitions et perceptions de la qualité variables. Questionnés sur celle de leurs produits, beaucoup répondent que le simple fait que « leurs produits s’achètent signifie qu’ils sont bons, qu’ils sont de qualité ». Il est également fréquent qu’ils évoquent la qualité sanitaire, hors de portée pour eux en raison du coût et du faible pouvoir d’achat de leurs clients. Notre propos est d’attirer l’attention des entrepreneurs sur la qualité sanitaire, à la fois pour conquérir de nouveaux marchés mais également pour limiter les risques pour les consommateurs. Notre expérience montre que cette prise de conscience des risques sanitaires est encore très faible. L’absence de contrôle local du respect de la réglementation, quand elle existe pour les marchés locaux, ou l’utilisation de circuits de commercialisation informels pour l’exportation ne doivent pas amener les entrepreneurs à fuir leurs responsabilités. La qualité devient un élément essentiel pour les entreprises qui souhaitent exporter leurs produits et amène à s’interroger sur la nécessité pour les états africains d’élaborer en concertation avec les différents acteurs des modalités de gestion de la qualité mais également des normes et réglementations locales, comme internationales, qui prennent en compte la typicité des produits et ne constituent pas des barrières d’accès aux marchés internationaux. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille nécessairement réaliser des investissements lourds : des aménagements simples des locaux et surtout le respect de règles de base d’hygiène sont des préalables encore trop négligés par les dirigeants. (résumé de l’auteur)

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