Le Burkina Faso est au carrefour des enjeux liés au pastoralisme et à l’agropastoralisme, avec le second cheptel de bovins derrière le Mali, et des effectifs en augmentation constante (il est passé de 3 à 8 millions de têtes entre 1961 et 2009). Le bétail représente aussi le troisième poste d’exportation du Burkina Faso, après l’or et le coton. Fort de ses performances, qui reposent pour la grande majorité sur des systèmes extensifs fondés sur la mobilité, le pays est engagé dans différentes politiques d’appui au secteur de l’élevage, qui restent à renforcer et consolider. En effet, malgré son importance socio-économique, la part des investissements alloués au sous-secteur de l’élevage demeure insuffisante au regard de son importance (2 à 11 % des investissements dédiés au secteur primaire, soit à peine 2 % de la richesse totale qu’il génère). Les défis sont pourtant majeurs.