Vers la construction d’un cadre analytique et opérationnel sur les communs

Cameroun, Madagascar, et Sénégal
  • Rédaction par Sandrine Vaumourin, Amel Benkahla, Aurore Mansion (Gret)
  • Notes de synthèse
  • Éditeur : Comité technique "Foncier & Développement", AFD, MAEDI
  • Langue : Français
  • Année : 2015
  • 9 p.
  • Note de synthèse n° 19

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Dans la continuité de ses travaux sur la formalisation des droits et les appropriations foncières à grande échelle, le CTFD a organisé, le 17 septembre dernier, une première réunion consacrée à la question des communs. Ce thème a été défi ni par les membres comme une priorité de travail pour les trois prochaines années et sera traité sous la forme d’un chantier collectif.
Il aura pour objectif de construire un cadre analytique et opérationnel susceptible d’être appliqué aux territoires pluri-usages pouvant présenter les caractéristiques de « communs » (forêt, espaces pastoraux, etc.), et sur lesquels les opérateurs de développement assistent à une individualisation croissante de l’accès, l’usage et la gestion des ressources, source de conflits ou de dégradation des ressources. Ce premier échange avait pour but de délimiter les ambitions conceptuelles, politiques et opérationnelles du comité sur une question qui dépasse la simple dimension foncière.
Les débats de la journée ont été introduits par Étienne Le Roy, qui a proposé un éclairage conceptuel de la notion de commun. Des chercheurs du Cirad et de la Fondation Paul Ango Ela (Martine Antona, Laurence Boutinot, Patrick d’Aquino, Philippe Karpe, Olivier Iyebi Mandjek) ont ensuite présenté trois études de cas au Cameroun, au Sénégal et à Madagascar, permettant ainsi d’appréhender les enjeux qui se posent sur des territoires aux caractéristiques de « communs ». Avant un débat élargi avec la salle, des éclairages complémentaires sur les dimensions économiques et socio-politiques des communs ont enfin été apportés par Michel Merlet (Agter) et Philippe Lavigne Delville (IRD)